La quatrième discipline
Les transitions entre deux disciplines sont des étapes, à première vue, anodines. Et pourtant, ce sont à ces instants-là qu’une course peut se jouer. Les changements de matériel et d’habits nécessitent une bonne organisation.
Nager, rouler, courir… sans interruption. Il s’agit pour l’athlète de ne pas gaspiller, lors des transitions, les précieuses secondes gagnées à la force des bras et des mollets. Au plus haut niveau, on a parfois assisté à des renversements de situation lors de ces phases délicates qui font partie intégrante de la course. Dix secondes perdues avant d’enfourcher le vélo, et c’est le peloton qui s’éloigne, et avec lui la perspective de profiter de l’aspiration.
Un changement rapide et efficace sous-entend que l’on renonce à changer complètement sa garde-robe! Oubliés les chaussettes et autres shorts spécifiques à la course ou au vélo. Quant aux chaussures, plus question de perdre du temps à les lacer. Par contre, le système de pédalier qui permet de clipper les chaussures de course, et donc d’éviter le changement de matériel, ne s’est pas imposé.
Le triathlète préfère utiliser des chaussures de vélo avec système velcro et adopter les baskets de course avec lacets autobloquants. Il est très important d’entraîner ces manipulations pour arriver à une sorte de routine bienvenue au milieu de l’effervescence de l’aire de transition.
Les débutants éprouvent souvent des difficultés à s’orienter dans la zone de changement, surtout lors des manifestations avec un très grand nombre de coureurs. C’est pourquoi le triathtlète prendra le temps d’étudier la configuration de l’aire de transition, de repérer l’entrée et la sortie, de visualiser son emplacement, d’agencer ses affaires.
Il est aussi important de garder en tête les règles qui régissent les transitions telles que l’interdiction de rouler dans la zone ou celle d’ôter son casque avant d’avoir déposé son vélo!