Parcours à la différence
Le principe des différences est une forme avérée de l’auto-évaluation de la performance. La nage à la différence, format de compétition issu du sport handicap, en est un exemple notoire.
Dans un parcours, les postes, modulables selon les situations, s’enchaînent pour proposer diverses tâches motrices. Contrairement à la course d’estafette, le parcours mesure la performance individuelle, ce qui suppose plusieurs passages.
Remarque: Il est recommandé d’effectuer un état des lieux initial avant de débuter la «phase d’entraînement» des compétences motrices. A la fin, un nouveau test sur le parcours permet de mesurer la performance et la progression individuelles.
Eléments stimulés
- Qualités athlétiques et coordination
- Amélioration de la performance individuelle
Points à surveiller
- Adapter le degré de difficulté aux capacités des participants.
- Installer trois parcours parallèles afin d’augmenter le nombre de passages.
- Concevoir les exercices avec balles en veillant à ce qu’elles n’encombrent pas le sol.
Adaptations pour les situations de handicap
- Surfaces plates, praticables et carrossables pour les personnes avec des déficiences motrices.
- De forts contrastes entre le matériel et le sol ainsi que des aides (membres du groupe) allègent la tâche des personnes avec déficiences visuelles.
- Donner des signaux visibles pour les personnes ayant des troubles auditifs.
Variante
- Le principe des différences convient à de nombreux sports. Pour les jeux p. ex., le décompte des points s’effectue à rebours après la mi-temps. Quelle équipe revient la première à zéro?
Matériel: En fonction des tâches. Chronomètre, cônes
Nage à la différence
Pour cet exercice, il ne s’agit pas de nager vite mais de réaliser les deux trajets dans le même temps. Les distances idéales se situent entre 25 et 100 mètres.
- Sport et handicap – Homogénéisation: Nage à la différence | mobilesport.ch