Jeux de miroir
Dans cet exercice, les élèves démontrent qu’ils sont capables d’intégrer et de reproduire la démonstration de leur camarade.
Former des groupes de deux, les danseurs se tiennent face à face. L’un conduit, l’autre suit. Celui qui mène effectue les mouvements lentement. Le partenaire essaie d’imiter la suite en miroir. Limiter les mouvements au départ: par exemple, commencer par des mouvements avec les mains et les bras, puis compliquer progressivement. Inverser les rôles après quelques minutes. Donner des instructions claires quant au meneur et au suiveur, ainsi que pour les changements de rôle.
Exemple pratique: Un élève avec des troubles de la perception et du comportement participe à l’exercice. Pour l’aider, placer deux piquets sur une ligne afin de «matérialiser» le miroir et délimiter l’espace.
Autres adaptations
- Déficience visuelle: Les danseurs se touchent «à travers» le miroir et restent toujours en contact.
- Difficultés motrices: L’élève avec handicap montre les mouvements, son partenaire mémorise la suite, puis il la reproduit.
- Déficience cognitive: Un caisson masque le miroir. Enlever un élément de caisson à la fois pour agrandir le miroir et enrichir le répertoire moteur.
Matériel: Piquets
A prendre en considération
- Déficience auditive: Danser près des haut-parleurs, ou piétiner en rythme sur le sol pour faire ressentir les vibrations de la musique.
- Déficience visuelle: Aménager la piste de danse avec des tapis.
- Troubles de la perception et du comportement: Les actions répétées avec une certaine constance, sans but ni fonction (stéréotypes), sécurisent les élèves. Il est donc important, si possible, de leur réserver une part dans l’action motrice globale. Annoncer à l’avance les contacts physiques.
- Déficience cognitive: Effectuer les mouvements ensemble. Favoriser la visualisation en racontant une histoire.
- Difficultés motrices: Proposer d’autres positions de départ et mouvements. Proposer des aides à l’équilibre: paroi, caisson, déambulateur ou enseignant.